Les 4 défis du mois de Février
Je ne sais pas pour toi, mais je trouve que ce mois-ci a filé à une vitesse incroyable ! Je te propose donc de revenir sur les 4 défis du mois de février qui ont occupé mon quotidien !
Ils m’ont vraiment beaucoup plu et je n’hésiterai pas à les pratiquer cette année !
Semaine n°5 : J’écoute ma météo intérieure
Ces dernières semaines, mon moral a été mis à rude épreuve, et je n’ai pas eu d’autres choix que de lever le pied.
Je me suis sentie coupable de ne pas pouvoir être productive mais… je me suis rendue compte que ralentir, c’est se respecter !
Même avec toute la bonne volonté du monde, si ton corps ou ton mental ne suit plus, il faut faire une pause. Et idéalement, il faudrait même faire cette pause avant d’en arriver à ce point !
Évidemment, nous n’avons pas tous la même jauge d’énergie, la même vie, la même histoire… Alors ce qui est valable pour les uns ne l’est pas forcément pour les autres. Et c’est pourquoi il est fondamental de s’écouter pour rester alignée !
Cependant, en tant que personne menstruée, nous avons un schéma assez similaire d’un individu à l’autre : c’est le cycle menstruel !
Prendre le temps de l’écouter et de le comprendre est un véritable atout pour gérer son quotidien !
J’ai pris l’habitude de noter mon humeur globale chaque jour, ce qui me permet de prendre du recul sur certaines de mes émotions.
En effet, en comparant ma « courbe d’humeur » mois après mois, je me rends compte que mes émotions sont vraiment liées à ce cycle. Prendre conscience de ce phénomène cyclique permet de mieux cerner nos émotions et de dédramatiser bon nombre de situations !
Prendre en considération ce cycle permet aussi de comprendre pourquoi notre énergie varie au cours du mois ! Je programme alors mes projets pour les semaines où je serai en pleine forme, et les tâches moins importantes et plus faciles quand je sens que j’ai besoin de me reposer !
Pour aller plus loin :
– https://dansmaculotte.com/fr/blog/le-cycle-menstruel-influence-les-emotions
Semaine n°6 : Je mesure le temps passé sur internet
Pour certain(e)s d’entre nous, internet est un véritable outil de travail… Alors à défaut d’éteindre ton téléphone et ton ordinateur, je te propose de prendre conscience du temps passé sur internet !
En effet, avec les différentes restrictions liées à la covid, il est très probable que notre utilisation d’internet ait augmenté afin d’occuper ce temps où nous sommes cloîtrés chez nous.
Tu l’as certainement constaté, les réseaux sociaux (et internet en règle générale) ont tendance à prendre plus de temps que ce que l’on souhaite leur accorder…
Cependant, quand je vois le temps que je passe sur internet, je me dis… Mais comment je faisais avant ?
Pourquoi ne pas réfléchir à comment utiliser autrement ce temps ?
Ça peut être l’occasion de lire, de dessiner, de découvrir un nouveau loisir (créatif si tu ne peux pas sortir), faire du tri, cuisiner de bon petits plats,…
Astuce : tu peux voir le temps passé sur Instagram et sur Facebook !
Je trouve ces outils très pratiques car ils sont factuels et permettent de belles prises de conscience !
Pour ma part, j’ai même choisi de retirer les icônes Facebook et Instagram de la page d’accueil de mon téléphone ! Comme ça, mes doigts ne vont plus machinalement sur ces applications quand je m’ennuie. Je reprends doucement le contrôle de mon temps !
Pour aller plus loin :
– https://www.franceculture.fr/societe/a-lere-numerique-lattention-se-perd
Semaine n°7 : Je réduis ma production de déchets
Dans notre monde moderne, les emballages et les produits plastiques sont partout… À tel point d’on oublie souvent comment ils sont faits et quel est leur impact sur l’environnement !
S’il y a bien une chose qui me terrifie à chaque fois que j’y pense : prendre conscience que certains produits resteront sur terre même après nos (arrières) petits enfants !
Voici la durée de vie de certains objets que l’on croise au quotidien :
- Mégot de cigarette : 1 à 5 ans
- Boite de conserve : 50 ans
- Canette en alu ou acier : 100 ans
- Serviette ou tampon hygiénique : 400 à 450 ans
- Un sac en plastique : 450 ans
- Bouteille en plastique : 100 à 1000 ans
Alors bien-sûr, on évite de jeter ses déchets dans la nature !
Seulement, est-on vraiment certain de ce qu’il advient à nos déchets une fois enfermé dans des sacs poubelle ?
En 2016, la France expédiait 50 % de ses déchets plastiques triés vers la Chine, selon le Bureau international du recyclage (BIR). Idem pour toute l’Union européenne.
« En France, recycler ces matériaux coûte environ 30.000 euros la tonne chez un cimentier et 80 euros la tonne dans une décharge. Mais si vous trouvez quelqu’un qui l’exporte en Asie entre 5 et 10 euros la tonne, c’est encore moins cher. C’est un mécanisme vicieux » Jean-Christophe Gavallet, membre du directoire du réseau déchets France nature environnement (FNE)
Le hic ? Ces déchets sont souvent redirigés ensuite vers d’autres pays comme la Malaisie ou les Philippines : des pays qui n’ont pas les moyens de trier ces déchets… Ils finissent alors en décharge à ciel ouvert… En 2019, certains de ces pays avaient d’ailleurs refusé et retourné des conteneurs de déchets à leurs expéditeurs !
Une loi a finalement été votée pour interdire cette exportation de déchets vers d’autres pays, mais entre les accords papier et la réalité…
De nombreuses voix s’élèvent également pour dire que le recyclage n’est pas une solution, et qu’elle ne l’a jamais été… Dans les années 80, « l’industrie du plastique était sous le feu des critiques, on devait agir pour faire baisser la pression, parce que nous voulions continuer à fabriquer des produits en plastique », raconte Larry Thomas, qui longtemps dirigea la SPI.
Mais comment agir ? Eh bien, répond l’ancien responsable dans Plastic Wars, « si le public pense que le recyclage fonctionne, alors il ne sera pas aussi préoccupé par l’environnement ».
Je t’invite à lire l’article « Le plastique ne se recycle pas » pour en savoir d’avantage !
C’est pourquoi le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas !
Évidemment, vouloir tout changer d’un coup peut sembler impossible et insurmontable ! C’est pourquoi il est bien d’aller par étape et surtout… avec bienveillance !
Voici quelques idées pour réduire ses déchets :
- Acheter en vrac avec ses propres contenants ou des sacs en kraft
- Garder au moins un tote-bag dans son sac
- Mettre un autocollant « stop pub » sur sa boite aux lettres
- Refuser les produits inutiles (tracts, support marketing, goodies…)
- Favoriser les produits d’hygiène solides (savons, shampoing, dentifrice,…)
- Boire l’eau du robinet (la filtrer si besoin avec une carafe, du charbon,…)
- Utiliser une gourde plutôt que des bouteilles en plastique
- Passer aux protections menstruelles lavables
Pour aller plus loin :
– https://www.zerowastefrance.org/
Semaine n°8 : J’essaie de voir le côté positif des choses
Aïe, pas facile-facile ce défi… Mais pourtant, il est tellement porteur !
Petite mise au point : Voir le côté positif des choses, ça ne veut pas dire ne pas se plaindre ou refouler ses émotions !
Ce n’est pas non plus accepter toutes les situations sans dire un mot !
Mais c’est peut être un moyen pour aller de l’avant !
Nos émotions sont capitales et légitimes ! Elles nous permettent de déterminer ce qui nous plait, ce qui nous énerve, ce qui nous rend triste,…
En mettant le doigt sur ce qui nous chamboule, on peut alors décortiquer la situation pour mieux le comprendre et mieux l’aborder si elle se reproduit !
Les Français seraient le peuple le plus râleur du monde !
Un héritage du siècle des Lumières où tout était à remettre en question ?
Des sujets de discussion faciles et entrainants ?
Un besoin de se vider la tête ?
Toujours est-il que manifester son mécontentement permet bien souvent de poser les choses à plat !
Connais-tu la règle des 5 ?
Si quelque chose ne comptera plus ou n’aura plus d’importance dans 5 ans, ça ne vaut pas la peine d’être contrarié par cela plus de 5 minutes.
Évidemment, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais cela permet de relativiser et surtout… de lâcher la pression !
Certaines situations nous permettent aussi de faire le point sur notre situation !
A l’heure où je t’écris, cela fait plus d’un mois que je me prends la tête avec un fournisseur, et que de ce fait, je suis assez ronchon.
Mais cette situation m’a permis de lister des éléments qui me mettent en colère, qui me rendent triste….
Elle m’a aussi permis de (re)découvrir des facettes de ma personnalité :
- Je suis combative
- J’ai un esprit de synthèse
- Je sais faire une argumentation concrète
- Je suis créative
- J’ai confiance en soi
- Je dois arrêter d’être conciliante
- Je dois m’écouter d’avantage
Mais aussi des facettes mon entourage :
- L’amour indéfectible de mon chéri
- Les précieux conseils de mes parents
- Le soutien de mes amis et clients en or
Pouvoir lister tous ces éléments m’a permis de dédramatiser et de replacer cette situation comme un simple contretemps. Elle m’a permis de voir que cette entreprise ne partageait pas les mêmes valeurs que moi et que je n’avais pas forcément besoin d’eux pour avancer.
Quand tu es face à une situation qui te cause des soucis, cherche l’arc en ciel à travers la pluie ou les étoiles parmi les nuages : tu auras toujours quelque chose à en retenir et qui te permettra d’avancer !
Je te propose donc de clôturer cet article sur les défis du mois de février avec cette citation que je trouve tellement motivante :
« Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. »
Nelson Mandela
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