La relation entre les achats et les émotions – Partie 1
Avant, j’étais dépensière. Et je me suis rendue compte que mes achats étaient liés à mes émotions !
« J’ai passé une super journée, je suis de merveilleuse humeur, aller, je craque ! »
« Je suis super énervée…. Je vais trainer dans les boutiques de la gare avant de prendre mon train, pour me changer les idées… »
« Mon train est supprimé… Bon, je vais me promener dans les galeries marchandes ! »
Ce sont les phrases qui me venaient très souvent en tête quand j’habitais en région parisienne et que je passais quotidiennement devant les boutiques de la gare.
Est-ce que j’avais besoin de ces vêtements ? De ces carnets ? De ces magazines ? Hum…. Pas vraiment, mais sur le moment, ces achats me semblaient pouvoir répondre à mes émotions. Et puis, après tout, ces petites choses n’étaient pas siiii chers ! Sauf que si on les additionne…..
Et justement, ces boutiques sont là, parce que de grands manitous ont étudiés le fonctionnement de notre cerveau et ont fait ce lien entre les émotions et l’acte d’achat ! Un peu de pub par-ci par-là, et hop, notre esprit est doucement conditionné pour consommer.
En début de semaine, je t’ai parlé de la Fashion Revolution sur ma page Facebook.
Et même si l’évènement du Rana Plaza qui a eu lieu en plein milieu de ma formation de stylisme m’avait vraiment touché, je n’arrivais quand même pas à appliquer mes convictions, et je continuais mes petites dépenses.
L’achat peut être vraiment un acte machinal et addictif. Cependant, quand on commence à avoir certaines prises de conscience, la phase de descente peut faire vraiment mal… Des montagnes russes entre la joie d’acheter de jolis produits (pas franchement utiles), et la culpabilité de savoir dans quelles conditions ils sont fabriqués…
Mais ce n’est pas valable uniquement pour les vêtements ! L’accumulation de petites choses, la nourriture, etc…
Il n’existe évidemment pas une raison universelle qui fait que nous consommons (souvent plus que nécessaire) et le cheminement pour en prendre conscience n’est pas toujours évident.
Pourtant je trouve que c’est un excellent axe pour travailler sur soi, souvent sur son estime personnelle, sa confiance, sa légitimité et son rapport aux autres.
~***~
Pour te lancer dans cette réflexion, je te propose quelques pistes pour mieux cerner ton mode de consommation :
- Quand et où as-tu fait du shopping pour la dernière fois ?
- A quel type de besoin cet achat a-t-il répondu ?
- Te souviens-tu de l’émotion que tu ressentais au moment de l’achat? Ennuie, joie, tristesse ?
- Actuellement, apportes-tu de l’importance à ce/ces produit(s) ?