La thématique d’Avril : Les produits cosmétiques
Pour ce mois d’Avril, je te propose que l’on se penche ensemble sur la thématique des cosmétiques !
Ils sont intimement liés à notre relation vis-à-vis de soi-même et de la société !
Et au-delà de cette question d’apparence, il y a aussi tout un tas de réflexions concernant la santé et l’environnement !
Cette thématique me sort un peu de ma zone de confort, et je trouve ça vraiment sympa !
C’est l’occasion de faire des recherches, de s’informer, de partager des expériences, de tester des choses,…
Je ne ferais aucun jugement sur la consommation de cosmétiques, et les raisons qui nous poussent à les utiliser.
Le défi du mois vise plutôt à faire une petite introspection sur notre relation vis-à-vis de ces produits, mais aussi de chercher à en savoir plus sur leurs compositions.
Comme pour les autres défis, il ne s’agit en aucun cas d’une obligation ou une source de culpabilité !
Chacun avance à son rythme, avec les produits qui sont à sa disposition, sans se comparer aux autres ou se mettre la pression !
– Cet article de blog est évolutif ! Il sera complété au fur et à mesure du mois ! –
Favoriser la qualité plutôt que la quantité ?
Au fil des ans, de plus en plus de critères sont apparus dans les cosmétiques. Des produits non testés sur les animaux, sans perturbateurs endocriniens, des compositions faites de produits bios…
Certains de ces produits sont parfois un peu plus chers que ceux que nous avions l’habitude d’utiliser… Mais est-ce vraiment grave d’investir pour se faire plaisir et prendre soin de soi à moindre risques ?
Par un lien de cause à effet, il est courant qu’en consommant des cosmétiques plus onéreux, nous réduisons la quantité des produits que nous possédons. Mais cela dépend de notre budget et de nos envies.
Dans la thématique de Janvier où il était question de faire du tri, j’ai un peu parlé des produits présents dans notre salle de bain. C’est généralement là que se trouvent nos produits cosmétiques !
J’y avais partagé cet article qui résume parfaitement les informations à savoir sur la durée de conservation de ces produits une fois qu’ils sont ouverts !
Car oui, au-delà de la composition qui peut être plus ou moins chimique et dangereuse pour notre organisme, il ne faut pas oublier que des bactéries peuvent se multiplier dans ces produits. Elles peuvent altérer leurs vertus mais aussi favoriser des réactions telles que des boutons, rougeurs, etc…
Il faut savoir que l’organe qui effectue le plus d’échanges entre notre organisme et son environnement extérieur est notre peau. C’est pourquoi il est important d’en prendre soin et de prendre conscience des produits que nous utilisons !
Ma vision des cosmétiques ayant changé depuis quelques années, j’ai tendance à moins accumuler de produits dans ma salle de bain. Si je veux tester un nouveau produit, je dois patienter le temps de terminer le produit similaire précédent.
Avec ce système, il est peu probable que je laisse mes crèmes vieillir au fond de mon placard. Ainsi, j’évite le risque que des bactéries aient le temps de se développer.
Éviter l’accumulation des cosmétiques permet de se sentir moins encombrée, de réduire ses dépenses et empêche de gaspiller des matières premières et de l’argent en jetant des produits périmés !
Mon expérience personnelle
Aujourd’hui, ma relation aux cosmétiques est bien différente de celle d’il y a quelques années !
Malgré quelques remises en question au fil des ans, mon regard sur les cosmétiques a vraiment changé quand j’ai quitté la région Parisienne pour Strasbourg. Cela m’a permis de « changer de tête » sans avoir de remarques de mon entourage.
J’avais déjà commencé à chercher des marques de cosmétiques plus respectueuses de mes valeurs, mais sans grand succès. Malgré leurs jolies compositions, les eyeliners que j’ai testé ne résistaient pas à mes éclats de rire et bavaient gentiment autour de mes yeux…
Je dois avouer que l’arrivée de la COVID a accentué ma volonté d’arrêter le maquillage en me rendant un peu plus paresseuse. Il faut dire que ne plus se maquiller est un véritable gain de temps le matin et le soir !
Cette période de confinement sans maquillage a aussi été propice à l’introspection.
Il n’est pas forcément évident de redécouvrir son visage sans maquillage au quotidien.
– Pourquoi est-ce que je me maquille ?
– Pour moi ? Ou bien pour les autres ?
– Pour me sentir belle ?
– Pour répondre à des standards ?
– Et si j’étais aussi belle sans artifices ?
Avec ce temps de pause, j’avoue que je n’arrive plus à appliquer de liner alors que c’était un geste quotidien pendant plus de 10 ans !
« Pire encore », je préfère mon visage sans maquillage ! Un coup de mascara de chez Avril me suffit amplement !
Et les déchets dans tout ça ?
Le terme « cosmétique » englobe tous les produits que nous mettons sur notre corps pour l’embellir ou en prendre soin. Il concerne donc les crèmes pour le corps, les shampoings, les gels douche,….
En plus de la qualité et de la fiabilité concernant la composition des produits, un autre axe me tient à cœur : celui de la réduction des déchets !
En effet, la plus part de ces produits manufacturés arrivent chez nous dans des emballages plastiques qui finiront inévitablement à la poubelle…
C’est pourquoi j’ai fini par troquer mon shampoing en bouteille contre un shampoing solide.
Ce ne fut pas une mince affaire de trouver le produit miracle, mais quelle satisfaction à la clé !
Il faut savoir que nos cheveux ont souvent besoin d’un temps d’adaptation quand ils passent d’un shampoing liquide à un shampoing solide (et naturel) ! En effet, comme ils n’ont pas la même composition, nos cheveux peuvent sur-réagir en générant plus de sébum, des pellicules, ou bien en étant très secs…
C’est un peu une traversée du désert et il ne faut pas hésiter à essayer différents shampoing pour trouver celui qui conviendra le mieux à ton type de cheveux !
Pour le coup, je suis heureuse de soutenir une entreprise Alsacienne, Soapy and Co, qui propose des produits de grande qualité !
J’ai également choisi de troquer les bouteilles de gels douche contre un bon vieux savon !
Il existe au moins autant de savons que de type de peau ! Personnellement, j’aime beaucoup ceux de la marque Louise Émoi !
Pour pouvoir les utiliser jusqu’au bout, je glisse les petits morceaux dans une pochette en organza (ou un bout de collant filé) et l’utilise comme savonnette pour le lavabo ! C’est quand même plus efficace que de se battre avec la fin du tube de gel douche non ?
Les déodorants peuvent aussi être zéro-déchet !
Si passer du gel douche au savon était simple, changer de déodorant peut être aussi compliqué que de changer de shampoing.
Là aussi, notre corps a pris des habitudes et peut se sentir déstabiliser par un changement de produit et de composition !
Personnellement, j’utilise quotidiennement un déodorant solide de chez Pachamamaï ! Je les trouve efficaces et ils permettent un grand nombre d’utilisations ! Parmi ceux que j’ai testé, c’est aussi eux qui me laissent le moins de marques sur les vêtements !
Dans le maquillage à proprement parler, certaines marques proposent des recharges !
La marque ZAO vend la plus part de ses produits dans des contenants en bambou, avec la possibilité de ne prendre que des recharges au lieu de racheter le packaging complet à chaque fois !
Personnellement, je me maquille tellement peu que je n’ai jamais utilisé leurs produits. Cependant, j’ai trouvé leur concept vraiment intéressant !
Quand tu achètes cette marque en boutique, tu peux y déposer tes contenants usagés pour qu’ils puissent être triés et recyclés par l’entreprise.
Les démaquillants existent aussi en version solides !
Là aussi, il est possible de réduire le nombre d’emballages présents dans sa salle de bain ! Mais vu la quantité de maquillage que j’utilise et la fréquence à laquelle je le fais, je préfère utiliser des huiles végétales.
Certes, elles sont contenues dans des flacons, mais je préfère cette méthode car les huiles ne me servent pas qu’au démaquillage !
Mon coup de cœur est l’huile de jojoba, que j’utilise pour retirer mon mascara en mettant quelques gouttes sur un coton humide. Elle correspond bien à mon type de peau qui est plutôt mixte avec quelques boutons.
Je l’utilise donc aussi sur le visage même quand je ne suis pas maquillée afin de prendre soin de ma peau !
Sur conseil de mon perceur, c’est aussi une huile qui va adoucir les petits tracas autour des piercings. Ça peut être en petit massage en cas de choc, pour glisser des écarteurs un peu récalcitrants, pour réduire une inflammation,…
Pour choisir une huile en fonction de son type de peau, et locale qui plus est, je t’invite à lire cette publication de l’adorable Mélanie de Lily Fairly !
La consigne s’installe petit à petit !
J’avoue que je ne sais pas trop comment cela se passe dans le reste de la France (et dans les autres pays francophones), mais de par sa proximité avec l’Allemagne, le sujet des produits consignés est souvent remis sur la table en Alsace !
La marque Cozie, par exemple, propose notamment des crèmes dans des flacons consignés même pour ses produits vendus en ligne !
J’ai également vu des gels douche et de shampoing liquides en vrac dans plusieurs pharmacies ! Après, je ne me suis pas penchée sur leurs compositions car j’ai déjà trouvé les produits qui me conviennent !
Mais il y a aussi d’autres déchets autour des cosmétiques !
Et oui, qui dit démaquillage dit… Cotons !
Petits, doux et mignons, ils sont intimement liés au maquillage !
Mais quand on sait tout le chemin parcouru par ces petits disques et tous les traitements chimiques qu’ils ont reçu pour être parfaitement blancs, ça me fait franchement mal au cœur de devoir le jeter après utilisation !
Heureusement, d’autres alternatives sont possibles, comme les lingettes démaquillantes lavables !
Tu peux en trouver des ravissantes et bien pratiques chez La Rêverie de Flo !
Malheureusement, les cotons ne sont pas les seuls produits jetables que l’on peut trouver dans notre salle de bain… Il y a aussi les brosses à dents !
La marque Lamazuna propose des brosses à dents avec des têtes rechargeables ! Cela permet de conserver le manche, mais aussi de leur renvoyer gratuitement les têtes usagées pour qu’ils puissent les recycler !
Les protections menstruelles génèrent également des déchets non négligeables.
Et c’est sans compter les traitements chimiques que subissent certains produits qui sont pourtant en contact direct avec notre intimité !
Pour ça, il existe aussi une grande variété de produits à choisir en fonction de son flux et de ses envies ! Coupe menstruelle, serviettes hygiéniques lavables, culottes menstruelles,… Personnellement, je suis très satisfaite de la marque Petites Culottées !
Pour le coup, je suis vraiment ravie de pouvoir trouver quasiment tous ces produits dans la jolie boutique Koda Cosmétiques à Strasbourg !
N’hésite pas à regarder s’il y a des boutiques de cosmétiques bio autour de chez toi !
Si ce n’est pas le cas, tu peux passer commande sur ces différents sites en toute confiance. D’ailleurs, pour minimiser les coûts de livraison, tu peux passer des commandes groupées avec tes proches, ou commander en grande quantité pour être tranquille plus longtemps ! C’est ce que je fais pour les savons par exemple =)
Les différentes marques que j’ai proposées dans cet article ne sont pas des partenariats. Il s’agit juste de partages d’expériences vis-à-vis de différents produits qui m’ont plu et qui te plairont peut être ! Il existe bien évidemment tout un tas d’autres marques qui doivent être tout aussi bien ! 😉
On peux aussi réaliser ses cosmétiques soi-même, mais pour le coup, je me sens bien trop paresseuse et occupée pour ajouter cette activité à mon planning !
Alors je me contente de recettes basiques et sans dangers, comme les gommages à base de miel et de sucre… Cependant, j’ai découvert récemment des ateliers de création de cosmétiques sur Strasbourg, et ça a éveillé ma curiosité 😉
Pour approfondir mon raisonnement autour des cosmétiques et du zéro-déchets, voici quelques idées de challenges que je vais tenter pour ce mois-ci :
- Tenter le dentifrice solide
- Tester les oriculis
- Participer à un atelier de cosmétique
- Faire du tri dans mes produits cosmétiques
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