La thématique de Février : Cultiver sa curiosité
En Janvier, nous nous sommes plutôt tournés vers l’intérieur afin de faire du tri.
Maintenant que nous avons un peu mieux organisé notre quotidien, pourquoi ne pas voir pour le compléter avec de nouvelles habitudes ?
Février est un mois qui possède 2 fêtes mondiales destinées à prendre de la distance vis à vis réseaux sociaux !
– Du 6 au 8, ce sont les journées mondiales sans téléphone portable
– Le 28 février journée mondiale sans Facebook
J’ai choisi d’utiliser ces informations pour déterminer la thématique du mois de Février : Cultiver sa curiosité !
Internet a pris une place considérable dans notre quotidien
Et oui, grâce aux réseaux sociaux et à internet en règle générale, nous pouvons trouver à peu près tout en quelques clics. Mais comment faisions-nous avant ?
C’est pourquoi ce mois-ci, je te propose de chercher de la beauté et des informations autrement qu’à travers nos écrans !
En revanche, internet reste très utile pour s’informer et s’affranchir de la vision partiale de la plus part des journaux papier ! Cependant, il ne faut pas oublier de croiser ses sources pour ne pas tomber sur des fake-news !
Renouer avec d’anciennes habitudes… Et profiter des découvertes de plus en plus accessibles !
Ce mois ci, je t’invite à te renseigner sur les dispositifs mis en place dans ta ville pour développer ta curiosité , comme par exemples…
– bibliothèques, médiathèques
– boîtes à livres
– cinémas, théâtres
– expositions, musées
– initiations, cours, associations
– restaurants
La curiosité n’a pas de domaine ni de frontière !
Tu peux découvrir une nouvelle langue, une autre culture, une activité qui t’a toujours intrigué, visiter une ville, en savoir plus sur tes origines, t’informer sur le folklore local,… Il y a tant de chose à découvrir !
Il suffit juste de voir quels sont les domaines qui t’intéressent le plus !
Encore une fois, cette thématique se veut être un moyen d’apporter un nouveau regard sur le monde.
Il ne s’agit en aucun cas d’une contrainte ou d’une source de frustration ! Nous n’avons pas tous le même budget, la même énergie, le même emploi du temps, les mêmes services et activités à proximité… L’idée reste de prendre du plaisir !
La curiosité peut être nourrie par des activités plutôt cérébrales comme la lecture, les visites de musées,…
Mais elle peut aussi se développer d’une manière plus créatives ou manuelles comme prendre un chemin inhabituel, tester de nouveaux loisirs, cuisiner de nouveaux plats,…
Si cette thématique est ludique, elle n’est pas facile pour autant !
En grandissant, nous avons tendance à perdre cette curiosité, parfois considérée comme un « vilain défaut » ou comme une perte de temps…
Le plus difficile dans cette thématique sera certainement de (ré)apprendre à regarder la vie avec un regard d’enfant, sans jugement ni aprioris.
Mais aussi d’accepter de bousculer nos habitudes pour découvrir de nouvelles choses !
Il y a quelque temps, j’ai écris une article sur « l’importance de ritualiser son quotidien », et j’y parlais de l’influence des réseaux sociaux dans notre vie, surtout lors de nos moments d’ennuis.
On dit souvent qu’il est important qu’un enfant s’ennuie afin qu’il développe sa créativité, son autonomie,…
Une fois adulte, nous manquons souvent d’occasions pour nous ennuyer, ou bien nous les évitons !
Attention, je ne dis pas là qu’il faut à tout prix occuper les temps d’ennuis !
Il est important de laisser vagabonder notre esprit pour le reposer ! En revanche, il peut être judicieux de faire un parallèle avec le temps passé derrière un écran, et réfléchir à comment combler autrement son ennui !
Chercher de la nouveauté et stimuler sa curiosité nous permet de mieux nous comprendre !
– Qu’est-ce qui m’intéresse, qu’est-ce qui m’indiffère ?
– Si j’ai envie d’ajouter une activité à mon planning, comment je peux m’organiser ?
Cela nous permet aussi de faire de belle rencontre et découverte !
Mais c’est aussi un excellent moyen d’agir d’un point de vue social et écologique !
– Comment je peux m’investir à une échelle locale ?
– Est-ce que ma consommation correspond à mes valeurs ?
– Comment soutenir les personnes que j’apprécie ?
– Dois-je forcément dépenser de l’argent pour passer de bons moments ?
Mon petit bilan de la thématique de février :
Aïe aïe aïe, bien que très motivée, j’avoue que ce défi est un peu passé à la trappe… Ou tout du moins, je n’ai pas pu l’exploiter comme je l’avais imaginé !
Février est de base le mois le plus court de l’année, et j’ai l’impression que le temps a vraiment filé à toute allure !
Alors à défaut d’avoir fait tout ce que j’avais imaginé, j’ai pu mettre en place une liste d’idées de choses à faire et de noter des échéances dans mon agenda. Mais attention, ce n’est pas parce que les choses sont inscrites que je dois me forcer à les faire !
En effet, plutôt que de courir dans tous les sens, j’ai préféré une nouvelle fois me centrer sur moi-même et sur la gestion de mon énergie. Avec mon opération des dents de sagesse au début du mois, même si elle s’est très bien passée, je me suis bien rendue compte que j’avais besoin de repos.
De ce fait, j’ai profité de ce moment de calme pour tourner ma curiosité vers moi-même : Qui suis-je ? Qu’est-ce que je ressens ? Quels sont mes goûts ? Qu’est-ce qui m’intéresse vraiment ? À quoi suis-je sensible ?
Avec l’affluence permanente d’informations, je pense qu’il est important de se recentrer pour ne pas se sentir noyées : Nous ne pourrons jamais tout lire ni tout voir !
À quelles fins utilise-t-on notre curiosité ?
En réfléchissant sur le terme « global » de la curiosité, je me suis rendue compte que je m’étais surtout arrêtée sur cette vision « optimiste » de l’enfant aux yeux plein d’étoiles qui a envie de découvrir le monde qui l’entoure.
Cependant, l’expression « la curiosité est un vilain défaut » peut avoir plusieurs sens !
Être curieux, c’est s’interroger sur le monde qui nous entoure, et après quelques recherches, vouloir parfois remettre en question certaines pratiques.
Mais avec les réseaux sociaux, une autre forme de curiosité s’est développée et serait plus liée aux « potins ».
Évidemment, le commérage a toujours existé ! Mais les réseaux sociaux facilitent encore plus ce « petit plaisir » qui ne fait pas vraiment de bien !
Il n’est plus question de regarder l’intimité des gens par le trou d’une serrure ou avec des jumelles depuis sa fenêtre. Là, tout est disposition (dans un degré moindre d’intimité).
En théorie, les gens qui nous suivent sur ses plateformes sont nos proches, nos amis,… et parfois non ! Et c’est là où j’en viens à cette curiosité «malsaine» de vouloir savoir ce que font les autres, sachant que cela n’aura aucun impact dans notre vie, si ce n’est généré de la critique, de la concurrence, un sentiment de supériorité ou inversement…
Alors si le mois de janvier était dédié au tri, je me suis rendue compte qu’il s’est prolongé en février avec un nouvel axe de décision : la curiosité.
De ce fait, les livres qui ne suscitent pas ma curiosité seront donnés… Et les relations « habituelles » mais qui ne génèrent aucune émotion positive ou qui m’indiffèrent ne méritent pas à mes yeux d’être maintenues.
Ainsi, je me suis rendue compte que la curiosité pouvait être classée en 2 axes :
– Social, qui peut être bienveillante ou malveillante
La curiosité bienveillante serait de prendre des nouvelles de ses proches, d’apprendre un savoir-faire plus pour le plaisir de passer du temps avec quelqu’un que pour l’activité en elle-même,….
En revanche, j’associe la curiosité malveillante à une volonté de critique, de concurrence, voir même de contrôle… qui passe par des ragots et le fait d’espionner les activités des autres, sans chercher à interagir avec eux.
– Intellectuel, qui peut être concret et pratique ou bien plus cérébral
La curiosité pratique passe par l’acquisition de compétences plus ou moins approfondies, comme le jardinage, la retouche photo, la cuisine,… et qui peuvent être applicables.
Cette forme de curiosité peut être aussi plus cérébrale, immatérielle et directement associée à de la culture générale, comme la connaissance de faits historiques, la définition de mots complexes…